Pourquoi ça, dit-elle, au contraire

Rédigé par Jean-Pierre Pourrez

24 janvier 2019

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La vieille dame remerciait également Daguenet et Fauchery d’avoir bien voulu accepter l’invitation de son fils, lorsqu’elle éprouva une joyeuse surprise, en voyant entrer le marquis de Chouard, qu’une troisième voiture amenait.

– Qu’est-ce que ça me fiche ! répéta Nana. C’est drôle, ça… Ah ! ça y est, avec Fauchery. Eh bien ! tant mieux, elle m’agaçait. Nous allons rire.

– Ce pauvre mioche, faut qu’il en soit… Attends, je vais te faire voir maman… Hein ? là-bas, regarde le dada.

Mais Bordenave, se fâchant, montrant d’un mouvement brusque du menton le public qui emplissait le vestibule, cette cohue d’hommes aux lèvres sèches, aux yeux ardents, tout brûlants encore de la possession de Nana, cria avec violence :

– Eh bien ! c’est du propre ! cria Nana, révoltée. Ayez donc des filles !… Mais j’y songe ! ça doit être Lili qui est là-bas, sur la pelouse, dans un coupé, avec une dame. Aussi, je reconnaissais cette figure… Le vieux l’aura sortie.

Nana, qui recevait de meilleures nouvelles de Georges, alors en convalescence aux Fondettes avec sa mère, faisait chaque fois la même réponse :

Cependant, comme deux personnes restaient debout, on plaisanta. Les hommes offraient leurs genoux. Clarisse, qui ne pouvait remuer les coudes, disait à Vandeuvres qu’elle comptait sur lui pour la faire manger. Aussi ce Bordenave tenait une place, avec ses chaises ! Il y eut un dernier effort, tout le monde put s’asseoir ; mais, par exemple, cria Mignon, on était comme des harengs dans un baquet.

Excellent rédacteur à qui on doit de nombreuses contributions.

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