Emmenez-moi… Je ne peux plus, emmenez-moi (2)

Rédigé par Jean-Pierre Pourrez

06 décembre 2019

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– Écoutez, puisque nous sommes tous d’accord, nous allons terminer cette affaire… Justement, voilà Mignon.

– Bah ! elle aussi, ajouta Caroline. Ce n’est pas si drôle, l’existence.

Du coup, Nana perdit la tête, étranglée elle-même par des sanglots nerveux. On abusait d’elle, à la fin ! Est-ce que ces histoires la regardaient ? Certes, elle avait mis tous les ménagements possibles pour l’instruire, par gentillesse. Et l’on voulait lui faire payer les pots cassés ! Non, par exemple ! Elle avait bon cœur, mais pas tant que ça.

Justement, Zoé venait dire que madame était servie. On passa dans la salle à manger, où une dame âgée se trouvait déjà assise, devant la table. Elle n’avait pas retiré son chapeau, vêtue d’une robe sombre de couleur indécise, entre le puce et le caca d’oie. Nana ne parut pas étonnée de la voir là. Elle lui demanda simplement pourquoi elle n’était pas entrée dans la chambre.

Oui, tout à l’heure. Ils n’étaient que de la quatrième scène. Seul, Bosc se leva avec l’instinct du vieux brûleur de planches qui sent venir sa réplique. Justement, l’avertisseur paraissait à la porte.

Mais elle haussa les épaules. Il lui croyait donc des mains de portefaix ! Et, tout à coup, la charnière lui resta aux doigts, le couvercle tomba et se brisa. Elle demeurait stupéfaite, les yeux sur les morceaux, disant :

En effet, au moment de risquer sa demande chez les Muffat, il avait senti une telle froideur de la part du comte, qu’il s’était prudemment abstenu. Ça lui semblait une affaire manquée. Nana le regardait fixement de ses yeux clairs, le menton dans la main, un pli ironique aux lèvres.

Excellent rédacteur à qui on doit de nombreuses contributions.

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